A 25 ans et demi, Ali Kabacalman sera vraisemblablement le capitaine d’Yverdon Sport, pour le retour en Challenge League du club nord-vaudois. On a rencontré le Lausannois mercredi dernier après l’entraînement. Interview.
Ali, parlons tout d’abord de ta prolongation de contrat qui a mis un peu de temps à venir…. Que s’est-il passé?
On s’était déjà mis d’accord depuis un certain temps. Mais le président et le directeur général étaient en vacances. Il a juste fallu attendre que tout le monde soit réuni pour pouvoir finaliser ça.
Un nouveau bail à YS donc, mais également de nouvelles responsabilités puisqu’il semble que Jean-Michel Aeby t’aie attribué le brassard de capitaine, à chaque fois que tu as été aligné comme titulaire lors de matches de préparation… Du coup, c’est officiel? T’es le nouveau capitaine d’YS? Ou on doit attendre confirmation lors des premières rencontres officielles?
On va attendre les premiers matches. Mais c’est vrai que lors des cinq parties de préparation que j’ai jouées, j’avais le bassard lorsque j’étais sur le terrain. Mais on n’a pas encore eu de discussion à ce propos avec l’entraîneur.
T’es désormais un habitué du Stade Municipal. Lors de cette préparation qu’est-ce qui a fondamentalement changé pour toi?
Lors de mes deux premières saisons ici, il n’y avait pas eu énormément de changements. Cet été, il y a eu pas mal de départs et d’arrivées. C’est le football, on sait que lorsqu’il y a une promotion, cela entraîne forcément un lot de départs et d’arrivées. Mais on fait avec.
L’amalgame a-t-il pris entre les trois groupes que l’on peut discerner dans le vestiaire, à savoir, les anciens, les nouveaux renforts et les jeunes appelés à faire leur place dans le contingent?
Le groupe vit bien. Après, il faudra voir si cette ambiance perdure pendant le championnat, mais je pense qu’on va faire une très belle saison tous ensemble et qu’on va bien profiter de cette année, avec tous les joueurs.
Avec autant de nouveaux et autant de monde au contingent, cela signifie également une concurrence avivée. Comment sens-tu cette nouvelle concurrence au sein du vestiaire?
Pour moi, elle bonne. A tous les postes. Le directoire a doublé voire triplé certaines positions. L’an dernier, la qualité était déjà bonne. Mais avec les apports d’éléments expérimentés, elle sera encore meilleure cette saison. Cela va nous permettre de tous progresser.
Si tu devais mettre une pièce aujourd’hui sur un joueur et nous dire qu’il sera la révélation yverdonnoise de la saison, sur qui miserais-tu?
Je ne sais pas. Mais il y a quelques perles qui sont arrivées. J’espère que nous tous, les 26-27 joueurs, nous réaliserons collectivement une belle saison. Si on est tous bons, alors forcément, Yverdon réalisera un bon championnat.
Quel doit être, selon toi, l’objectif d’YS? Qu’est-ce qui te paraît réaliste? Rang, partie de classement…
La Challenge League est un championnat compliqué. Tu gagnes deux matches de rang, t’es deuxième du classement, t’en perds deux, t’es neuvième… Après, l’objectif du club, c’est d’assurer le maintien et de le faire le plus tôt possible. Et une fois qu’on sera sûrs d’être maintenus, pourquoi pas viser haut. Nous, les joueurs, on va chercher à être le plus haut possible. Mais l’objectif principal, c’est clairement le maintien.
As-tu déjà pu un peu jauger les autres équipes de la catégorie?
Comme j’ai déjà évolué en Challenge League avec Chiasso et Rapperswil, je connais quelques équipes. On a également joué Stade Lausanne en préparation. Je sais que c’est un championnat compliqué durant lequel tu peux battre Aarau chez lui et perdre ensuite contre Schaffhouse à la maison. Il faudra être à 110% à tous les matches pour espérer engranger des points.
