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2e Ligue NE

Béroche est armé pour viser le haut du tableau… Mais ne le dites pas à son coach!

Simao Costa (à g.): un supercommunicant au service du FC Béroche-Gorgier. Crédit: Carim Grafener.
Simao Costa a repris cet été les destinées de la première équipe d’un FC Béroche-Gorgier qui a écrit les plus belles pages de l’histoire du club sous la férule du partant Florian Simonin. La transition s’est opérée sans grands remous. L’extrême majorité des joueurs sont restés et goûtent désormais à la méthode Costa.

L’ancien pro est un passionné, un gars enthousiaste qui vit le foot 25 heures sur 24. Il rongeait son frein depuis son départ du FC Coffrane, il y a 18 mois. Assoiffé de terrain, les fourmis dans les jambes, le Portugais à l’énergie débordante a enfin donné son premier entraînement, il y a deux semaines et demi. Mais n’allez pas croire qu’il s’est lancé dans l’aventure la fleur au fusil. Non, l’ancien globe-trotter avait préalablement scruté chacun des faits et gestes de sa future équipe, depuis l’annonce de son intronisation fin avril dernier. Et c’est riche de nombreux enseignements qu’il a enfilé son training de coach, début août, au Bord du Lac afin d’y poser les jalons de son plan.

Rencontré à l’issue de la rencontre amicale remportée 2-1 par son escouade aux Chézards, face à FC Colombier, samedi dernier, le technicien est revenu sur ses premiers pas dans la Béroche: «On a fait un travail fantastique lors de ces deux dernières semaines. Florian Simonin avait effectué un super job avec cette équipe. Il avait sa façon de travailler et moi j’ai la mienne, qui est différente. Lorsqu’il y a un changement d’entraîneur, il faut tout remettre en place depuis le début, mais le groupe a été très réceptif», a-t-il estimé.

Une entame de championnat difficile

A raison de quatre séances hebdomadaires, les joueurs ont beaucoup sué et Simao Costa beaucoup donné de la voix. Lorsqu’on lui demande où se situe son équipe aujourd’hui, le Lusitanien se veut précautionneux: «Je te dirais qu’on est à 20% de nos capacités. Pour arriver à un certain niveau pour pouvoir assurer quelque chose de bien en championnat, on doit encore beaucoup travailler. Nos débuts ne vont pas être faciles puisqu’on a une entrée de championnat très dure (ndlr: Béroche débute à Bôle ce samedi avant d’accueillir Coffrane II, le week-end suivant) et entre les suspendus, les blessés et les vacanciers, on sera courts au niveau de l’effectif. Mais on est en train de construire quelque chose. Cela se fait entraînement après entraînement, match après match. On regardera ce qu’on aura récolté à la fin du premier tour». Pas question pour Costa de faire le paon. Seul le travail compte et à voir l’exubérant Portugais gesticuler, replacer, encourager, gronder, expliquer, féliciter, secouer la tête de dépit ou encore courir le long de ligne de touche dans le sens du jeu… On devine aisément que ses attentes sont immenses et qu’il entend bien insister sans rechigner sur chaque détail. 

«Ce qui compte pour moi, c’est que les joueurs donnent tout et fassent ce que je leur demande. Si à la fin notre adversaire se révèle meilleur que nous. On accepte la défaite et on le félicite. La semaine suivante, on reprend le travail et on corrige ce qui n’a pas fonctionné et on garde ce qui était bon, on procède étape après étape», rappelle le méticuleux coach.

Même à la Playstation, il hait la défaite

Lorsqu’on insiste et qu’on lui fait remarquer qu’un compétiteur de sa trempe doit quand même avoir des objectifs chiffrés, le Portugais ne noie pas le poisson plus longtemps: «Moi, mon objectif c’est de gagner match après match! Même à la Playstation, lorsque je joue contre mon fils, je n’aime pas perdre! Je veux toujours gagner! L’entraînement du lundi doit être le meilleur possible et les suivants encore meilleurs. Et le match du samedi, on doit tout faire pour le remporter. Mais on définit les objectifs match après match, cela ne sert à rien d’avoir des attentes trop élevées. C’est un groupe que je suis en train de modeler. Il y a déjà eu quelques changements, mais pour obtenir ce dont j’ai besoin pour pouvoir avoir le rendu que je souhaite, il y a encore beaucoup de travail à accomplir. Mon but est de disputer le premier tour en ayant atteint le 40-50% de notre potentiel… Et après, on verra bien!»

Si Béroche-Gorgier à 40-50% de son potentiel devait se retrouver en bonne position à la fin octobre, on n’ose imaginer quel printemps la formation du Bord du Lac sera alors capable de nous réserver…

Liste des transferts:

Arrivées:
Simao Costa (sans club), Michele Marques, Manuel Marques (tous deux Béroche-Gorgier II), Sergio Verissimo (GS. Loures/Por), Mickael Liambi (Helvetia) et Jean Zürcher (Bevaix .

Départs:
Florian Simonin (Yverdon Sport), Aldo Perricone (Saint-Blaise)et Andrea Gardet (Arrêt?).

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