Auteur d’une prestation encourageante lors de sa première sortie officielle avec Yverdon Sport, Marley Aké a pris le temps de livrer ses impressions après la rencontre gagnée 2-1 contre Lucerne, mardi soir. L’occasion était belle de faire un mini point de situation avec le joueur prêté par la Juventus. Interview
Marley, comment juges-tu ta prestation de ce soir?
Je la juge assez bonne. On peut toujours s’améliorer, bien sûr. Mais si je suis venu ici, c’est pour gagner et par la victoire, prendre du plaisir. Pour moi, la prestation de l’équipe a été très bonne et sur le plan personnel, je suis content d’avoir gagner.
Pourquoi avoir accepté de venir à Yverdon?
C’est un championnat qui a changé de format et qui est très alléchant. Je sais que j’ai ici la possibilité de montrer de bonnes choses, pour aider l’équipe à gagner et me développer.
Depuis ton arrivée, comment juges-tu ton intégration?
J’ai eu la chance de faire une petite partie du stage en Tunisie. Cela m’a beaucoup aidé à m’intégrer. Je me sens plutôt bien. Les entraînements se sont bien passés, aussi ici, la semaine dernière à Yverdon. Je commence à trouver de bons automatismes avec l’équipe et j’espère que ça va continuer comme ça. Pour un premier match officiel, je trouve qu’on a été plutôt bons au niveau des combinaisons. Je dois encore évidemment mieux apprendre à connaître mes coéquipiers et inversement. On a encore beaucoup à travailler, mais je trouve qu’on est déjà bien avancés en matière d’automatismes.
Pensais-tu être déjà titularisé pour ce premier match officiel, contre Lucerne?
Je l’espérais et j’ai tout fait pour. Maintenant, j’espère gagner en continuité, bien prendre le rythme des matches et enchaîner les titularisations le plus possible.
Dans quel secteur penses-tu devoir t’améliorer?
Sur le plan défensif. Il faudra trouver les automatismes, savoir mieux communiquer avec mes coéquipiers pour éviter de faire des courses inutiles. Je dois aussi m’améliorer dans la prise d’information, afin de faire les bons appels.
L’arrière-garde lucernoise t’a parfois malmené. Sur la base de cette première expérience, trouves-tu que l’on joue plus dur en Suisse, ou que c’est plutôt le contraire, par rapport à tes précédentes expériences?
Je suis habitué à ce genre de traitement. Quand on joue sur le côté et qu’on aime dribbler, on fait souvent face à des défenseurs qui mettent des coups ou qui essaient de faire des petites fautes pour ne pas nous laisser avancer. Ca fait partie du football.
Le public a pu découvrir un échantillon de ton aisance technique, mais est-ce que tu penses que tu vas pouvoir trouver ton compte dans le jeu pratiqué par Yverdon?
Franchement, je pense que oui. Il y a des coéquipiers de qualité. Je peux apporter beaucoup et me mettre, pour eux, dans les meilleures dispositions.
