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2e Ligue VD

Entre véritable enthousiasme et réalisme

Admir Bilibani est le nouvel homme fort du Battoir. A la tête des « Vauriens », l’ancien latéral a entamé une opération reconstruction. 

Admir Bilibani sera le maître d’oeuvre de la reconstruction chanvannaise. Photo: Hervé Nicolet

« Après deux saisons passées avec les filles d’Yverdon Féminin, j’avais envie de reprendre des garçons. J’ai vécu une belle expérience à Yverdon, mais pour des raisons familiales et professionnelles, je voulais moins bouger. Avec les filles, il fallait se déplacer partout en Suisse. Comme je souhaitais également rester dans la région, j’ai saisi l’opportunité que Champvent présentait. J’ai été sensible à l’aspect humain. Je m’entends très bien avec le président et cela s’est très bien passé avec le comité. J’aime l’ambiance familiale qui règne ici », pose Admir Bilibani pour justifier son choix. 

Le Lausannois a également été séduit par le défi qui se présente à lui, au Battoir: « l’équipe arrive à un tournant. On est à la fin d’une ère. Un cycle est passé, un entraîneur qui était là depuis trois saisons est partis. Beaucoup de joueurs ont aussi quitté le navire. On est en phase de reconstruction. Là, je découvre ma nouvelle formation. Il y a beaucoup de jeunes et ils ont, jusqu’ici, bien travaillé, expose le coach. Il nous reste grosso modo un mois avant la reprise du championnat et on va essayer de monter une équipe compétitive ». Et ce, malgré les aléas inhérents au football amateur: « C’est sûr, avec les vacances et les absences qui vont avec, c’est toujours délicat de bien travailler à l’intersaison », convient le coach.

Au niveau des ambitions, Admir Bilibani se veut mesuré, au vu du contexte: «Le principal objectif, ce sera déjà de se sauver. Champvent est un club de village qui fait confiance aux joueurs de la région et qui n’a pas les moyens d’aller chercher des joueurs ailleurs », rappelle un entraîneur qui s’est engagé pour une saison: « Il s’agira de mettre une philosophie de jeu en place et de voir comment cela fonctionne durant cet exercice. Mais j’aime la région et les gens d’ici », rappelle malicieusement un « Bili » qu’on ne serait pas véritablement surpris de revoir en poste, l’an prochain, à pareille époque, au Battoir.

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