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Women's Super League

«On monte les marches les unes après les autres»

Janina Egli (GC) et Karen Martin (YSF) au duel. Crédit: CH.

Micael Dias a repris l’équipe féminine d’Yverdon Sport, au début de l’été. L’ancien coach d’Audax est très heureux de l’opportunité qui lui a été offerte par le directoire nord vaudois. Il entend aider les filles d’YS à progresser.

La claque 0-5 encaissée samedi, face à GC, lors de la première journée de WSL, n’a pas entamé le moral au beau fixe de l’entraîneur neuchâtelois. Il croit en son groupe et loue l’attitude de ses filles qu’il qualifie de «géniales, sympas et très à l’écoute». «Avec Grasshopper et Servette d’entrée de jeu, on savait que ça allait être compliqué. Par ailleurs, contre les Zurichoises, le score ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Je l’avais dit aux filles avant la partie: l’équipe qui s’imposera sera celle qui aura commis le moins d’erreurs. Or, on a offert deux cadeaux en première mi-temps et les troisième et quatrième réussites étaient absolument évitables. Il y a des détails à corriger certes, mais on possède déjà un bon équilibre», assure le technicien.

Micael Dias, le coach d’Yverdon Sport Féminin. Crédit: CH.

Face à GC, Micael Dias avait dû bricoler à la va-vite. «En deux jours, on a perdu deux attaquantes avec le départ de Zafira Nkamo (ndlr: elle va tenter sa chance à l’étranger) et la blessure de Tanja Bodenmann. On a dû évoluer avec des joueuses qui n’étaient pas à leur place habituelle.» Alors qu’il espère encore que deux renforts offensifs viendront compléter le puzzle de son vestiaire d’ici la fin du mois, le Neuchâtelois veut voir l’avenir avec optimisme: «Je revis! Ca me fait un bien fou de me retrouver dans une structure pro où les joueuses partagent mes exigences. Elles ne sont pas là juste pour taper le ballon. Pour elles comme pour le moi, le foot est plus qu’un hobby. Elles sont présentes et elles en veulent! Pas question de faire un faux plan pour aller à un anniversaire ou pour une sortie.»

Le maintien comme objectif incontournable… Mais peut-être un peu plus

C’est dans cette ambiance studieuse que Micael Dias entend inculquer sa soif de perfection: «on va avancer étape par étape, monter une marche après l’autre afin de réduire petit à petit l’écart qui nous sépare du haut du tableau», prévient le prof de gym dont le premier objectif sera d’assurer les maintien des Vaudoises en WSL. Alors que les Yverdonnoises ont souvent souffert la saison dernière en raison du rythme imposé par leurs rivales, le Neuchâtelois assure que cette saison, ses filles seront à niveau: «Physiquement, on a déjà un bon noyau dans le groupe, qui est bien présent. Les tests effectués en attestent. On est sur la bonne voie. Maintenant, c’est mentalement qu’il faut travailler», estime-t-il.

Afin de vivre pleinement son aventure pro à Yverdon et de mettre toutes les chances de réussite de son côté, Micael Dias a dû faire un choix. Il a décidé de ranger temporairement son sifflet d’arbitre. «En-dehors de mon rôle à Yverdon, je souhaite consacrer le temps qu’il me reste à ma famille», a-t-il posé.

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