Connect with us

2e Ligue NE

Béroche-Gorgier a fait avec les moyens du bord, Colombier est prêt pour la remontada, Lignières croit en sa bonne étoile

Après un bon départ, Béroche-Gorgier a commencé à tirer la langue. Les deux néopromus Colombier et Lignières, eux, croient fermement au maintien. Pour y parvenir, de bons efforts seront à faire.

Dernier volet du bilan du premier tour de deuxième ligue. Après un bon départ, Béroche-Gorgier a commencé à tirer la langue. Les deux néopromus Colombier et Lignières, eux, croient fermement au maintien. Pour y parvenir, de bons efforts seront à faire.

Béroche-Gorgier, 10e, 10 matches 11 points

Après un départ en fanfare – dix points en cinq matches –, Béroche-Gorgier a connu un sérieux coup de mou – un point dans les cinq suivants –. Il faut dire que l’effectif est réduit et que  le duo Sébastien Grossin – Mario Suriano a régulièrement dû piocher dans la deuxième garniture – qui évolue en troisième ligue – et dans les juniors. «On tire toujours avec les mêmes, c’est compliqué, mais l’esprit est là», expliquait Sébastien Grossin le 24 octobre, après une défaite à Colombier (3-0). «Il faudra se renforcer. On savait que ce serait un peu difficile pour nous, mais arriver à Noël avec onze points, ce n’est pas si mal!»

Pour ne pas trop tirer sur la corde, Sébastien Grossin attend quelques renforts pour le deuxième tour. Photo Hervé Nicolet

Le joueur le plus utilisé est Florian Peiris, qui a commencé les dix matches – Béroche-Gorgier a un match en retard contre Erguël –, n’étant remplacé que deux fois. Béroche-Gorgier est onzième à domicile, en seulement quatre matches, et huitième à l’extérieur (six points en autant de matches, avec notamment une victoire à Cortaillod).

«On savait que ce serait un peu difficile pour nous, mais arriver à Noël avec onze points, ce n’est pas si mal!»
Sébastien Grossin, Béroche-Gorgier

Point plutôt positif, l’équipe du Bord du Lac a la sixième défense (23 buts), mais la moins bonne attaque (17, comme Colombier et Communal). Les meilleurs marqueurs, avec trois buts, sont Mickaël Liambi (six matches), Isuf Maxhuni (cinq) et Brad Mpanzu (huit).

Colombier, 11e 11/8

De retour en deuxième ligue, après deux saisons à l’échelon inférieur, Colombier rêvait sans doute d’une autre place que la onzième. «Personnellement, je suis déçu, je le dis franchement», lâche d’emblée Enzo Raia. «L’objectif, c’était de taper entre 13 et 15 points pour ce premier tour, or on fait un peu plus de la moitié de cet objectif!»

A domicile, les Colombinois ont égaré pas mal de points. Ils pointent à la dernière place, avec cinq points en six matches: une victoire probante contre Béroche-Gorgier (3-0) et deux 1-1 contre leurs proches voisins bôlois, en ouverture de championnat, et boudrysans, deux semaines plus tard. A l’inverse, trois roustes, contre Erguël (2-5), Le Parc (3-7) et Marin (1-4). A l’extérieur, une victoire en cinq rencontres, un sec 0-4 infligé au troisième néopromu, Lignières, contre quatre défaites et un méchant 2-15 total. «On a manqué d’engagement à certains matches, où on est passé à côté, surtout en début de rencontre», précise Enzo Raia. «Après, on a peut-être fait jeu égal, mais c’est toujours un ou deux buts de retard et on doit prendre des risques, avec le danger de lâcher en fin de match.»

«Au niveau de l’attitude, au début, on est quand même resté en mode «je suis encore en troisième ligue», alors que cette deuxième ligue est de qualité, tant par les joueurs que par les équipes.»
Enzo Raia, Colombier

Si la première partie de ce premier tour a été correcte (cinq points en autant de matches), la seconde a été plus compliquée (trois unités en six parties). «On manque de régularité, on a eu pas mal de couacs, ça a mal commencé avec des départs juste avant le début du championnat», décrit Enzo Raia. «Au niveau de l’attitude, au début, on est quand même resté en mode «je suis encore en troisième ligue», alors que cette deuxième ligue est de qualité, tant par les joueurs que par les équipes. Il faut être armé, c’est là tout l’enjeu pour un club qui monte, surtout que nous sommes un club qui ne paye pas.»

Mais tout n’est pas à jeter, loin de là. «Dans les éléments positifs, il y a nos deux victoires (ndlr: 0-4 à Lignières et 3-0 contre Béroche-Gorgier) et le match nul (1-1 en ouverture) contre Bôle. Peu d’équipes ont réussi à prendre des points contre le champion d’automne. Si on avait toujours eu cet engagement-là, on aurait ces six ou sept points qui nous manquent concrètement. Car du jeu, on en a, c’est sûr.»

Enzo Raia est convaincu que Colombier a toutes les cartes pour se sauver. Photo Hervé Nicolet

Quant à l’effectif, un peu aussi à cause des blessures, il n’a que peu tourné (24 joueurs ont été alignés). «On a des joueurs de qualité, mais on manque un peu de rythme, de régularité, on a eu pas mal de blessés, ce qui n’aide pas», regrette Enzo Raia. «On a Bastien Descombes qui n’est pas revenu, Mirko Tico non plus. Ce sont des éléments-clés. En cours de championnat, Dylan Freitas n’a jamais pu être à 100%, alors que c’est vraiment un renfort. Tout comme Dany Caetano, qui a manqué plusieurs rencontres, et Caryl Ramseyer, qui était diminué. Après, on ne peut pas demander à des plus jeunes de prendre l’équipe sous le bras.»

Hugo Raia, dont sept titularisations, et surtout Raul Martinez (chaque fois en tant que titulaire, remplacé à deux reprises) ont disputé les onze matches (six joueurs en sont à dix). Le buteur des Chézards, après 22 pions en troisième ligue, continue sur sa lancée en deuxième, avec déjà six buts, dont deux penalties. «Oui, Raul Martinez, même s’il a pas mal été esseulé, reste notre buteur», apprécie le coach des Chézards. «Après, si on gagne 6-0, je préfère six buteurs qu’un seul. Mais voilà, on a un buteur, et il est très très bon. On travaille aussi pour renforcer notre attaque pour la suite.»

Malgré la bataille qui s’annonce au printemps, Enzo Raia reste optimiste. «Moi, je suis prêt à faire la remontada!»

Lignières, 12e 11/7

Après un début de saison compliqué – cinq défaites pour commencer, jusqu’à un nul 3-3 contre Boudry, et quatre buts encaissés dans les arrêts de jeu –, le néopromu n’a pas perdu espoir, s’offrant le scalp d’Erguël (1-0) et Marin (4-2). «Je suis fier de mes joueurs, ils ont fait preuve d’une belle volonté, n’ont rien lâché malgré un début difficile!», avoue le coach Aloïs Massari, qui a aussi évolué comme gardien ou attaquant.

A la pause, il est certes dernier, mais il n’a qu’un point de retard sur Colombier (11e) et cinq sur Audax-Friul (9e), qui ont aussi disputé onze matches (10e, Béroche-Gorgier en a un en retard), et, surtout, il est cohérent dans le jeu. «Le premier match, j’ai dû jouer au but, puis nous avons beaucoup gagné en cohésion au niveau du jeu», relance Aloïs Massari. «Défensivement, nous sommes plus solides, nous marquons aussi beaucoup de buts.»

«A Lignières, les pages sont blanches au niveau de la deuxième ligue, à nous de les écrire!»
Aloïs Massari, Lignières

La preuve?  Lignières a certes la dernière défense, avec 36 buts encaissés. Mais 22 sur les cinq premiers matches et 14 sur les six suivants. Quant à l’attaque, c’est la septième, ex aequo avec Audax-Friul et Boudry, Chris Hofer étant meilleur buteur (cinq pions). S’il n’a semblé largué qu’à deux reprises à domicile, contre Bôle (0-6) et Colombier (0-4), Lignières pointe au neuvième rang quand il joue chez lui, avec sept points en autant de rencontres.

Malgré un début difficile, Aloïs Massari est fier de ses joueurs, qui «ont fait preuve d’une belle volonté», Photo Hervé Nicolet

Cela veut donc dire que le sauvetage passera par des résultats à l’extérieur, où l’équipe du Plateau de Diesse n’a connu que la défaite, et quatre fois. Comme le second tour lui offrira sept déplacements, la voilà avertie. «C’est vrai que c’est un championnat hyperserré, où tout le monde peut battre tout le monde», analyse Aloïs Massari. «Il faudra bien commencer le second tour, mais je suis persuadé que ça va bien tourner. Pour cela, nous avons besoin de quatre ou cinq renforts.»

Une chose est sûre: sur le Plateau de Diesse, on croit en sa bonne étoile. «A Lignières, les pages sont blanches au niveau de la deuxième ligue, à nous de les écrire!», conclut Aloïs Massari avec un grand sourire. «Nous avons la possibilité de relever un magnifique challenge.»

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Advertisement

Transferts

sur Neuchâtel Xamax

More in 2e Ligue NE

error:
littoralfoot

GRATUIT
VOIR